Phytothérapie, herboristerie et soins ancestraux au naturel.

Jardin de grand maman

Plantes, usages, utilisations, précautions.

 

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  • P produits phyto ou phytothérapeuthiques (à base de plantes). La Phytothérapie classique est de nos jours toujours oubliée, abandonnée. Les vieux livres de recettes se retrouvent empoussiérés. Quel médecin ou pharmacien peut-il en effet prescrire une formule magistrale contenant une alcoolature ou une teinture-mère? Et ne parlons pas des feuilles fraîches, des bourgeons, des macérats de plantes fraîches ou sèches, des préparations spagyriques. A la rigueur, il pourra conseiller, comme l’aurait fait grand-maman, la prescription de tisane.

    Certes heureusement, certains praticiens innovent, tentent de faire reconnaître les bienfaits d’une utilisation des méthodes dites alternatives, au naturel, ou phytothérapies; Aujourd’hui, certains phytothérapeutes comme autrefois, sortent de l’anonymat, tentant de rénover la phytothérapie afin de l’adapter aux nécessites actuelles, à savoir un mariage souvent inévitable avec l’oligo-thérapie, et une hygiène de vie saine.

    Parmi les remèdes végétaux fidèles, la teinture-mère, le macérât glycériné ou l’extrait spagyrique sont des formes galéniques susceptibles de dosage et d’études scientifiques précises, contenant toujours des proportions semblables de matières premières actives. La T.M et le macérât glycériné permettent ainsi de prescrire simplement et sans danger des remèdes fidèles et contrôlés. Les extraits alcooliques ou glycérinés permettent ainsi une solubilisation de tous les composants actifs de la plante. Le mode de préparation – macération – lixivation – déplacement ou encore distillation – permet d’optimiser la préparation. Les teintures-mêres offrent l’avantage d’une manipulation aisée, de manière unitaire ou en association.

    Enfin, dilués ou non, les extraits ainsi obtenus entrent également dans la fabrication de cosmétiques.

    Parmi les 3000 végétaux que l’on pourrait recenser comme ayant des propriétés médicinales, j’ai ici tenté de limiter leur nombre aux indispensables de la nature et à celles qui m’apparaissent comme telles– à celles que m’a dicté une expérience professionnelle– à celles qui ne présentent aucune phytotoxicité notoire.

    Bien des écoles de phytothérapies se sont crées, se créent, enseignent, et perpétueront un savoir simple. Elles utilisent des essences et des extraits liquides ou secs. Toutes ont recours aux bonnes vieilles teintures-mères, aux extraits spagyriques, macérats glycérinés, et aux propriétés extraordinaire que ces préparations présentent.

    (à suivre)


  • Un laborant chimiste A, spec.phyto autodidacte,
    tombé dans un chou-fleur